SHOP RUN AND FOOD

C'était jeudi. Il y a trois jours. La journée commençait tôt et par un rendez-vous perso à ne pas manquer. Laura, mon amie, ange et collègue (pour ne pas dire démon LOL) avait décidé de m'accompagner. Et comme toujours avec elle, les objectifs de départ ont été modifiés au fil des heures.

" Nous pouvons prévoir certaines choses à l'avance, jamais la manière dont elles vont se dérouler".

Ecole Primaire MARIE PAPE CARPANTIER. Street paint réalisée par POITI - cf lien à suivre.

Rennes le matin avant les Fêtes est silencieuse. Je la traverse en diagonale, de la Place des Lices à la Rue Victor Hugo. Même si je suis déjà passée dans cette rue des dizaines de fois, je ne m'y étais jamais attardée. Un chiffre m'interpelle. Il n'a aucune importance à mes yeux et ne me rappelle rien de particulier, juste que j'ai projeté (grâce aux idées loufoques de Laura), en début d'année prochaine, des retrouvailles basées sur et avec des numéros.

Ne cherchez pas le parfum de Chanel, vous ne le trouverez pas ici. Par contre, de jolies tenues originales et en quelques exemplaires pour ne les voir sur personne d'autre que vous. Prévoyez cependant un budget en conséquence car l'originalité a un coût.

Je poursuis mon lèche-vitrine jusque chez ATTITUDE DIFFUSION (lieu sacré des danseurs rennais). Mon cadeau de Noël tient en une paire de chaussure de danse que je trouve rapidement. Des salomées noires "prêtes à danser" tant le confort est immédiat.

Laura me rejoint dans la boutique. Nous continuons notre périple : shop, run and food.

Près de là, L'HOMME QUI MARCHE nous ouvre ses bras. Un petit café avant de réserver pour le déjeuner. Bistrot-brasserie comme je les aime. Un endroit où il faut lever les yeux pour y voir des citations, sculptures, miroirs, photos, bouquins pour être là et ailleurs. Vivre l'instant présent.

Repues, nous quitterons Victor Hugo pour rejoindre Jules Simon : rue où une chocolaterie basque nous happera. L'ATELIER DU CHOCOLAT où l'odeur qui se dégage de cette boutique encourage fortement à goûter aux bouchées tentantes.

Après un court passage au centre des impôts pour y régler quelques affaires qui se résoudront bien, nous regagnerons un lieu atypique de Rennes où la création a sa place : Rue Poullain-Duparc. Quelques bars et resto attirent notre attention ; nous y envisagerons nos prochaines découvertes, mais là c'est dans une boutique rétro, une friperie, que nous trouverons quelques merveilles pour quelques sous.

Une boutique qui rappelle notre enfance. Les jambon-coquillettes, les couleurs vives des sous-pulls en polyester, des pulls en laine tricotés par nos mamies, des fleurs et motifs des années 70. Un flower-power qui me ressemble.

Laura n'aime pas les jeudis car les siens sont souvent noirs. Mais celui-ci était en noir et blanc, un contraste où le passé et le présent étaient liés par l'amitié, le partage, les rires et les découvertes non calculés.

Et comme d'habitude, une dernière note musicale et douce pour clore ces moments.